ERP (PGI) et Agilité – Partie 1

Dans notre précédent post, nous parlions de verticalisation de progiciel de gestion intégrée. Dans la lancée de notre parcours sur les solutions de gestion d’entreprise, nous allons parler de l’adaptabilité des ERP, j’allais dire de leur flexibilité et pourquoi pas, de leur agilité.

Lorsqu’on parle de gestion d’organisation, l’on sous-entend une juxtaposition de processus définis et structurés autour des fonctionnalités métiers de l’organisation. Ainsi, lorsqu’on parlera de processus achats que l’on peut consacrer dans la belle expression ‘procure to pay’, on verra l’ensemble des étapes par lesquelles on passe de la demande d’achat à la réception du bien ou du service. Toutes ces étapes doivent être matérialisées par des processus et sous-processus que l’on matérialise en phase de conception par des diagrammes.

Les progiciels de gestion intégrée, pour ingérer tout cela, traduisent ces processus métiers à l’aide des workflows qui sont au cœur de toute la mise en œuvre d’un projet d’implémentation d’un ERP. C’est ce qui fait que les solutions ERP doivent s’adapter aux organisations et pas le contraire, épousant ainsi les contours de son fonctionnement tout en gardant l’agilité permettant de la faire évoluer.

Alors, quels sont les avantages d’un ERP agile ?

Plusieurs angles sont à considérer si l’on parle de l’agilité d’un ERP. Et puisque nous parlons de mise en œuvre, sous ce prisme qu’attendons-nous d’un ERP agile ?

Lorsque votre activité évolue, votre ERP doit pouvoir évoluer rapidement et à moindre coût. Un ERP agile permet de s’assurer que les systèmes de base reflètent toujours les réalités de l’organisation, de limiter la complexité et les dépenses technologiques et aussi, de favoriser les opérations les plus efficaces. A titre d’exemple :

1. Tirer parti du moment présent

Ceci se traduirait par la création de nouvelles entités à la demande et profiter de l’avantage de nouvelles perspectives en période de perturbation. On pourra ainsi créer une nouvelle organisation sans casser l’architecture existante, procéder à des acquisitions et se défaire d’une activité non essentielle pour maximiser ses opérations, …

2. Se développer sans obstacle

L’on pourrait ainsi rapidement déployer de nouvelles filiales ou lignes de produits en un temps record avec la possibilité de copier la configuration d’une entité juridique existante dans la nouvelle société, permettant ainsi l’intégration d’un nouvel emplacement rapidement, à moindre coût et conformément aux meilleures pratiques de l’organisation.

3. Répondre aux besoins évolutifs des équipes

Il s’agit ici de s’assurer que les membres de l’organisation bénéficient toujours de la technologie la plus récente. C’est donc d’intégrer rapidement les nouvelles fonctionnalités grâce aux écosystèmes de partenaires technologiques et au développement du low code qui permet aux utilisateurs de répondre à leurs besoins métiers en créant de nouvelles fonctionnalités sans être de développeurs, littéralement en langage nature.